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guy janvier - Page 19

  • VANVES ET LE CONSEIL GENERAL : RMISTES, CANTINES, CHORUS

    Retour à l’emploi des RMIstes :

     

    L’échec du recours au privé !

     

    Guy Janvier (PS) est à l’origine non pas du rapport, mais de sa divulgation par le Conseil Général qui l’a amené à décider de ne pas reconduire le marché « Energie Emploi 92 » passé le 26 Janvier 2006 avec la société  canadienne Ingeus qui était chargé de remettre dans l’emploi durable les RMIstes depuis plus de 2 ans et de confirmer le caractère durable de l’emploi par une évaluation après un an d’emploi. Il estime que les objectifs de résultats qui avaient été fixés par la convention initiale, sur une durée de 4 ans, n’avaient pas été atteints : 5011 chartes d’adhésions signées soit 77% de l’objectif fixé au départ (6500 chartes), dont 42% d’accès à l’emploi (2121 adhésions) avec 918 maintiens dans l’emploi pendant 3 mois, 708 pendant 6 mois et 492 pendant 12 mois. Les CDI représentaient 39%, les CDI 36,8%, les contrats aidés 11,2% et en intérim 13%. Enfin, 2208 sorties du programme étaient enregistrées dont 13% pour maintien dans l’emploi 12 mois après, 4% pour création d’entreprises, 41% étant injoignables.

    Guy Janvier (PS) qui avait demandé depuis prés d’un an, la communication des chiffres, n’est pas étonné par ces résultats : « Ce  n’est pas surprenant puisque le public était des allocataires de plus de 2 ans du RMI. Dans leur cas, le retour à l’emploi est plus difficile que pour des gens qui sont au chômage depuis un ou deux mois » constate il en ayant relevés les principales conclusions de ce rapport lors de la séance budgétaire : « La non-atteinte de l’objectif d’accompagnement de 6500 bénéficiaires du RMI (sur une liste initiale de 14 000) est clairement un motif d’insatisfaction, d’autant que les moyens de communications déployés et facturés par le prestataire ont été très importants (990 890 €). Même si le taux d’accès ou de retour à l’emploi peut paraître important (42%), les résultats relatifs au maintien de l’emploi durable, qui constituait l’objectif prioritaire du marché sont très insuffisants (492 bénéficiaires après 12 mois contre un objectif contractuel de 900 au minimum. Par ailleurs, le taux de rupture du contrat de travail dans les 3 premiers mois (41%) révèle une insuffisance d’accompagnement dans l’emploi ».

    Et le rapport de constater que « le coût de ce marché apparaît comme important au regard des résultats obtenus par Ingeus » tout en proposant de confier le placement dans l’emploi, avec la mise en œuvre du RSA, au pôle Emploi, au travers par exemple d’une convention de partenariat. Et Guy Janvier (PS) d’enfoncer le clou : « Cette décision est très importante parce qu’elle prouve que l’on a besoin d’évaluations, ce que je réclame depuis j’ai été élu au Conseil général (en 2004) et notamment des 460 dispositifs qui ont été recensés sur financement public. Quand j’ai enfin l’évaluation que je réclame, on s’aperçoit qu’il y a un certain nombre de choses à revoir.  Il n’y a pas d’à priori en disant que le privé fait mieux que le public. Mais lorsque le privé ne fait pas des choses miraculeuses, autant se retourner vers le public ».

     

    ENQUETE A SAINT EX SUR LA CANTINE

    Le collége Saint Exupery fait parti des 9 colléges altoséquanais qui sont concernés par l’enquête de satisfaction réalisé par le conseil général et Sodexo cette semaine sur les espaces de restauration confiés à cette société isséenne. Les collégiens de Saint Exupery sont ainsi consultés sur le temps du déjeuner pour connaître leur avis sur la prestation fournie par Sodexo grâce à un questionnaire d’une trentaine d’items distribué au début du service. 5 minutes suffisent pour y répondre. Les questions sont réparties en deux parties : « Vous aider à mieux manger » avec des questions sur la variété des entrée, le double choix des entrées, les plats chauds, la présence de denrées bio etc… et « Mieux vous recevoir » sur l’ambiance, la qualité des repas, l’attente, le personnel de service etc…Les résultats seront connus dans la première quinzaine de mai.

     

    CHORUS DES ENFANTS

    Dans le  cadre du « Chorus des Enfants » organisé par le Conseil Général, 17 spectacles variés, créatifs, pétillants seront donnés pour le jeune public. Ils s’adressent aux enfgants de 1 à 10 ans.  Vanves accueillera l’un d’entre eux le dimanche 28 Mars 2010 : Gangpol & Mit et Juicy Panic présenteront un spectacle de magie déjantée : « Carton Park » au théâtre le Vanves à 17H

  • A COTE DES REGIONALES LA VIE CONTINUE A VANVES

    DES MAISONS DE RETRAITES

     

    FINANCEES PAR DES FONDS DE PENSIONS

     

    Le conseiller général de Vanves a fait une intervention qui a suscité un intérêt marqué de l’exécutif départemental, vendredi dernier, lors de la session budgétaire, concernant les maisons de retraites. Il a expliqué que ses établissements lorsqu’ils sont privés, font appel à des Fonds d’Investissements pour les financer alors qu’ils reçoivent des subventions de collectivités publiques dans des termes très clairs : « 75% des lits dans les maisons de retraites qui s’ouvrent aujourd’hui, c’est du lucratif pur ! Ce sont des sociétés privés comme la maison  de retraites Médicis à Vanves dont l’objectif est de faire des maisons de retraites rentables » expliquait Guy Janvier (PS) en comparant les 3600 euros demandé par mois à Medicis avec les 2500 euros à Larmeroux. « Or, un article récent d’une revue financière démontrait que ces société privées connaissaient des résultats financiers croissants depuis 3 ses dernières années grâce à leurs bénéfices et étaient côtés en bourse. Comme leur objectif est de faire de l’argent, les prix ne sont plus du tout maîtrisés. Pour une personne qui cherche une place en maison de retraites, on s’aperçoit que les prix  à la journée s’échelonnent entre 1600/1800 à 2000 € par mois au minimum  jusqu’à 4000/6000 € au maximum. Qu’est-ce qu’on fait quand on a une petite retraite de 800 à 1000 € ? ».  

    Mais voilà,  ce qui est plus grave, à ses yeux, c’est de voir « le Conseil Général donner des autorisations d’ouvertures à de telles maisons de retraites  sans agrément à l’aide sociale, et donc de leur permettre de pratiquer des prix libres.  Or, généralement il est prévu que sur 100 lits, 70 à 80 seront habilités à l’aide social (avec des tarifs contrôlés), le département s’engageant à payer la différence entre le coût de revient de la structure et ce que peut payer la personne âgée qui y entre » explique en posant la question : « Qui finance en fait la dépendance, les soins donnés dans les maisons de retraites aux personnes âgées dépendantes ?  Les contribuables, l’assurance maladie, l’APA etc… »

     

    IMMOBILIER : CENTRE VILLE « BOURGEOIS »

    Selon la dernière enquête de l’Express sur l’immobilier, le prix moyen des appartements anciens s’élève à 4550 € le m2 (+0,2%). Les enquêteurs ont constaté que « Vanves possède un centre ville assez bourgeois. Les prix moyens y oscillent entre 4500 et 4700 € le m2 dans l’ancien et autour de 6500 € le m2 dans le neuf. Rue de la République, des appartements neufs du 2 au 4 pièces sont en vente à 6500 € le m2 ». Un constat fait aussi par le Modem de Vanves qui pendant la campagne dénonçait le fait que Vanves devient « la banlieue résidentielle » d’Issy les Moulineaux « avec la construction de logements à plus de 6000 euros le mètre carré, ville en train de perdre son âme, où les commerces disparaissent, où les jeunes couples au deuxième enfant sont obligés de partir se loger ailleurs ».

  • GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL DE VANVES : « GUEST STAR » AU CONSEIL GENERAL

    Finalement, et contrairement à d’autres, pour faire parler de lui dans une assemblée d’élu, où Vanves pèse peu, Guy Janvier, son conseiller général s’est trouvé un rôle : Il fait parti de ses élus qui mettent le doigt où cela fait mal. Ce qui a le don d’énerver ou de titiller ses adversaires. Et il n’a pas manqué de le faire Vendredi dernier à l’occasion de la session budgétaire annuelle du conseil général des Hauts de Seine. D’autant plus qu’il était l’orateur du PS dans le débat général.

    Il a tout d’abord attaqué sur le bilan du marché entre le conseil général et INGEUS sur « Energie Emploi 92 » 2006-10 dont l’objectif est de remettre dans l’emploi durable les bénéficiaires du RMI en citant quelques extraits : Non atteinte de l’objectif d’accompagnement de 6500 bénéficiaires du RMI (sur une liste de 14 000 bénéficiaires… alors que les moyens de communication déployé et facturés ont été très importants (990 890 €). Accès ou retour à l’emploi important  (42%) mais maintien dans l’emploi durable insuffisant (492 bénéficiaires sur un objectif de 900). Il a ensuite dénoncé ces établissements d’hébergement des personnes âgées qui font maintenant appel à des fonds d’investissements et reçoivent des subventions publiques alors qu’ils pratiquent des prix laissant peu d’espérances aux maigres retraites… durant un exposé fort long qui était ponctué « Et alors ? » d’Isabelle Balkany (UMP) de Levallois, l’amenant à élever la voix au fur et à mesure jusqu’à ce que son collègue Philippe Pemezec (UMP) du Plessis Robinson fasse des gestes pour l’amener à temporiser son intensité sonore.

    Enfin, il s’est illustré, lorsque Patrick Devedjian président du Conseil Général a donné le montant des subventions versées par le Conseil Général aux communes et leur classement, pour clouer le bec aux communistes qui plaignent d’être mal traité : « Et Vanves ? » a-t-il demandé - « Elle est à la 29éme place ! » répondit le président- « Ce n’est pas beaucoup ! Il faudrait faire un effort ! » ajouta t-il.