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guy janvier - Page 19

  • A COTE DES REGIONALES LA VIE CONTINUE A VANVES

    DES MAISONS DE RETRAITES

     

    FINANCEES PAR DES FONDS DE PENSIONS

     

    Le conseiller général de Vanves a fait une intervention qui a suscité un intérêt marqué de l’exécutif départemental, vendredi dernier, lors de la session budgétaire, concernant les maisons de retraites. Il a expliqué que ses établissements lorsqu’ils sont privés, font appel à des Fonds d’Investissements pour les financer alors qu’ils reçoivent des subventions de collectivités publiques dans des termes très clairs : « 75% des lits dans les maisons de retraites qui s’ouvrent aujourd’hui, c’est du lucratif pur ! Ce sont des sociétés privés comme la maison  de retraites Médicis à Vanves dont l’objectif est de faire des maisons de retraites rentables » expliquait Guy Janvier (PS) en comparant les 3600 euros demandé par mois à Medicis avec les 2500 euros à Larmeroux. « Or, un article récent d’une revue financière démontrait que ces société privées connaissaient des résultats financiers croissants depuis 3 ses dernières années grâce à leurs bénéfices et étaient côtés en bourse. Comme leur objectif est de faire de l’argent, les prix ne sont plus du tout maîtrisés. Pour une personne qui cherche une place en maison de retraites, on s’aperçoit que les prix  à la journée s’échelonnent entre 1600/1800 à 2000 € par mois au minimum  jusqu’à 4000/6000 € au maximum. Qu’est-ce qu’on fait quand on a une petite retraite de 800 à 1000 € ? ».  

    Mais voilà,  ce qui est plus grave, à ses yeux, c’est de voir « le Conseil Général donner des autorisations d’ouvertures à de telles maisons de retraites  sans agrément à l’aide sociale, et donc de leur permettre de pratiquer des prix libres.  Or, généralement il est prévu que sur 100 lits, 70 à 80 seront habilités à l’aide social (avec des tarifs contrôlés), le département s’engageant à payer la différence entre le coût de revient de la structure et ce que peut payer la personne âgée qui y entre » explique en posant la question : « Qui finance en fait la dépendance, les soins donnés dans les maisons de retraites aux personnes âgées dépendantes ?  Les contribuables, l’assurance maladie, l’APA etc… »

     

    IMMOBILIER : CENTRE VILLE « BOURGEOIS »

    Selon la dernière enquête de l’Express sur l’immobilier, le prix moyen des appartements anciens s’élève à 4550 € le m2 (+0,2%). Les enquêteurs ont constaté que « Vanves possède un centre ville assez bourgeois. Les prix moyens y oscillent entre 4500 et 4700 € le m2 dans l’ancien et autour de 6500 € le m2 dans le neuf. Rue de la République, des appartements neufs du 2 au 4 pièces sont en vente à 6500 € le m2 ». Un constat fait aussi par le Modem de Vanves qui pendant la campagne dénonçait le fait que Vanves devient « la banlieue résidentielle » d’Issy les Moulineaux « avec la construction de logements à plus de 6000 euros le mètre carré, ville en train de perdre son âme, où les commerces disparaissent, où les jeunes couples au deuxième enfant sont obligés de partir se loger ailleurs ».

  • GUY JANVIER CONSEILLER GENERAL DE VANVES : « GUEST STAR » AU CONSEIL GENERAL

    Finalement, et contrairement à d’autres, pour faire parler de lui dans une assemblée d’élu, où Vanves pèse peu, Guy Janvier, son conseiller général s’est trouvé un rôle : Il fait parti de ses élus qui mettent le doigt où cela fait mal. Ce qui a le don d’énerver ou de titiller ses adversaires. Et il n’a pas manqué de le faire Vendredi dernier à l’occasion de la session budgétaire annuelle du conseil général des Hauts de Seine. D’autant plus qu’il était l’orateur du PS dans le débat général.

    Il a tout d’abord attaqué sur le bilan du marché entre le conseil général et INGEUS sur « Energie Emploi 92 » 2006-10 dont l’objectif est de remettre dans l’emploi durable les bénéficiaires du RMI en citant quelques extraits : Non atteinte de l’objectif d’accompagnement de 6500 bénéficiaires du RMI (sur une liste de 14 000 bénéficiaires… alors que les moyens de communication déployé et facturés ont été très importants (990 890 €). Accès ou retour à l’emploi important  (42%) mais maintien dans l’emploi durable insuffisant (492 bénéficiaires sur un objectif de 900). Il a ensuite dénoncé ces établissements d’hébergement des personnes âgées qui font maintenant appel à des fonds d’investissements et reçoivent des subventions publiques alors qu’ils pratiquent des prix laissant peu d’espérances aux maigres retraites… durant un exposé fort long qui était ponctué « Et alors ? » d’Isabelle Balkany (UMP) de Levallois, l’amenant à élever la voix au fur et à mesure jusqu’à ce que son collègue Philippe Pemezec (UMP) du Plessis Robinson fasse des gestes pour l’amener à temporiser son intensité sonore.

    Enfin, il s’est illustré, lorsque Patrick Devedjian président du Conseil Général a donné le montant des subventions versées par le Conseil Général aux communes et leur classement, pour clouer le bec aux communistes qui plaignent d’être mal traité : « Et Vanves ? » a-t-il demandé - « Elle est à la 29éme place ! » répondit le président- « Ce n’est pas beaucoup ! Il faudrait faire un effort ! » ajouta t-il.      

  • VANVES EN CAMPAGNE : C’ETAIT EN 2004 !

    4 VANVEENS CANDIDATS SEULEMENT AUX REGIONALES

    4 élus seulement étaient présents sur les listes aux élections régionales de Mars 2004 : Isabelle Debré (UMP) qui formait le binôme avec Roger Karoutchi conduisant la liste UMP dans les Hauts de Seine, Marc Lipinski (Verts) sur la liste PS/Verts conduite par JP Huchon et Lucille Schmid (PS), alors Secrétaire de la Section Locale du PS qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, et Philippe Nicolas (UDF), alors maire adjoint qui avait fait des pieds et des mains pour être sur la liste conduite par André Santini. Il  avait obtenu la 19éme place – non éligible - sur la liste des Hauts de Seine.

    Isabelle Debré s‘était dépensée sans compter à l’époque en participant à de nombreux déplacements de campagne et meetings au niveau régional, toujours aux côtés de Roger Karoutchi. Elle avait même reçu un très bel hommage de Patrick Balkany, député maire de Levallois lors d’un meeting dans sa ville: « Isabelle est la plus ravissante des Debré que je connais. Elle serait mieux sur le Perchoir ! ». Une façon pour le grand copain de Sarko de montrer qu’il n’avait pas oublié les critiques que lui adressait en 1995 le chiraquien Jean  Louis Debré, alors président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il soutenait Balladur. Jean François Copé, alors tête de la liste UMP en Ile de France était même venu le 27 Janvier à la galette des Rois de l’UMP Vanves/Issy avec R.Karoutchi, où  B.Gauducheau (UDF) avait fait des pieds et des mains pour être présent, mais Isabelle Debré avait refusée.

     

    Mais voilà, à l’époque, la campagne des régionales avait été plus ou moins occultée par celle des cantonales d’autant plus que Bernard Gauducheau remettait en jeu son fauteuil face à Guy Janvier (PS), Pierre Toulouse (Verts),  Jean Pierre Bourely (PC). Et les réunions publiques organisées alors dans la ville étaient plutôt concentrées sur l’enjeu de ses cantonales : Permettre à Guy Janvier (PS) de prendre sa revanche de Mars 2001. Mais c’était une autre histoire.  Au 1er tour le 21 Mars, André Santini (UDF) arrivait en tête (35,8%) suivi par JP Huchon  (PS) avec 34,1%, JF Copé (UMP) avec 13,6%, Marine Le Pen (FN) avec 6,9%, Marie Georges Buffet (PC) avec 4,2%, Arlette Laguiller (LO/LCR)  avec 2,7%, Carine Pellegrin (Oxygéne) avec 2,2%, Nicolas Bay (MNR) avec 0,5%.

    La semaine qui s’écoula entre le 1er et le 2éme tour fut particulière animée avec un meeting de Guy Janvier le 24 Mars qui avait invité Francine Bavay, Catherine Margaté et Robert Badinter. « Cette soirée est l’une des pierres du mur de la victoire » avait il même déclaré en annonçant le soutien de Bertrand Delanoë Maire de Paris. Le lendemain, c’était au tour de Nicolas Sarkozy et André Santini de venir soutenir Bernard Gauducheau pendant sa réunion publique. Au second le 29 Mars,  JP Huchon réalisait 50% des voix, suivi par JF Copé (44,2%) et Marine le Pen (5,4%), alors que la gauche remportait l’ensemble des régions sauf l’Alsace.

     

    Peut être est-ce l’une des raisons qui expliquait la victoire de Guy Janvier (PS) qui l’emportait avec 94 voix d’écart (35,38%) face à Bernard Gauchucheau (34,79%). Les craintes s’étaient faites jour dés le 1er tour, victime de la poussée générale de la gauche, alors qu’il bénéficiait de toutes les investitures UMP-RPF-UDF et du soutien personnel de Nicolas Sarkozy. Trois vanvéens se retrouvaient dans l’hémicycle de l’assemblée régionale : Marc Lipinski (Verts), élu Vice Président chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Lucille Schmid (PS) et Isabelle Debré (UMP). Un seul a été reconduit, Marc Lipinski sur la liste Europe Ecologie. Lucile Schmid a été éliminée de la liste constituée sur les Hauts de Seine par ses camarades sociales qu’elle a quittée pour Europe Ecologie ses derniers jours. Enfin, Isabelle Debré, élu sénateur, a choisi de garder son mandat municipal, quittant la Région à l’automne 2004.